Les médias ont évoqué les contacts du terroriste qui a décapité l’enseignant en France

Les autorités françaises ont identifié plusieurs islamistes avec lesquels le jeune homme qui a décapité le professeur de français en octobre dernier s’est entretenu, et le dernier contact a été établi, il s’est avéré être un membre d’un groupe terroriste syrien, selon le journal Parisien, citant police et sources.

En janvier, BFMTV, citant une source, a rapporté que sept personnes avaient été arrêtées dans le cadre d’une enquête sur le meurtre de l’enseignant Samuel Pati. Les détenus ont participé aux mêmes groupes de discussion dont Abdulakh Anzorov, qui a agressé l’enseignant, était membre.

Le journal parisien a appris qu’après l’attaque, Anzorov a écrit un message et l’a envoyé à l’utilisateur Instagram Dnevnik_71, déclarant qu’il «décapitait le professeur» et qu’il allait «faire le djihad en France». Il a également envoyé une photo comme confirmation, écrit le journal. Il n’a pas eu le temps de lire la réponse à son message, car à ce moment-là, la police le poursuivait, quelques minutes plus tard, il a été abattu, notent les médias.

Selon lui, les services spéciaux français ont par la suite établi l’identité de la personne à qui Anzorov a écrit, il s’est avéré être originaire du Tadjikistan Faruk Shami. Selon le journal, il était très actif sur les réseaux sociaux et se faisait passer pour un journaliste indépendant couvrant les activités des militants en Syrie – sur son site Web, il a publié des vidéos sur les terroristes. En fait, ce « pseudo-journaliste » était membre du groupe terroriste Hayat Tahrir Al-Sham *, écrit le Parisien. Dans un rapport, l’Agence de police antiterroriste (SDAT) a indiqué qu’elle était engagée dans « la promotion du djihad dans les médias et la propagande » du groupe, a ajouté le journal.

Le FBI américain a fourni à la police française des données, selon lesquelles toutes les dernières adresses IP à partir desquelles Shami est entré dans le réseau se trouvaient en syrienne d’Idlib, écrit le Parisien, l’homme a communiqué avec des jeunes radicaux en France, dont Anzorov. Il leur a donné des conseils sur des questions religieuses via des comptes Instagram anonymes et pourrait être au moins le « confident » d’Anzorov, sinon son conseiller, ajoute le journal.

Il est à noter qu’Anzorov a eu plusieurs contacts avec des djihadistes en Syrie et qu’il a également contacté une personne sous le surnom de 12,7X108 – le calibre d’une cartouche pour une mitrailleuse lourde soviétique. Cette personne était russophone et était associée au même groupe terroriste, écrit le journal. Selon Parisien, en avril 2020, Anzorov avait contacté une personne qui se présentait comme le juge suprême du tribunal de la charia dans la communauté terroriste «Emirat du Caucase» *, Anzorov leur a parlé, notamment de la possibilité de pratiquer la hijra dans le Moyen-Orient, mais a abandonné cette idée.

L’attaque contre le professeur d’histoire française Samuel Pati, qui a montré des caricatures du prophète Mahomet en classe, a eu lieu près de Paris le 16 octobre. L’assaillant a décapité un enseignant devant une école de Conflans-Saint-Honorine, puis a été abattu par la police. Selon le parquet, le tueur est né à Moscou en 2002, était d’origine tchétchène et a obtenu le statut de réfugié en France.

* Organisation terroriste interdite en Russie

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