«Je suis convaincu que l’infection asymptomatique bénigne a certainement joué un rôle dans le ralentissement de la transmission en Algérie», a affirmé à TSA le directeur général de l’Institut national de la Santé publique. Selon lui, il est possible que le pays ait accédé «à l’immunité collective».
Dans le contexte de la stabilisation en dessous de 200 cas de Covid-19 confirmés par jour en Algérie, Le Pr Noureddine Smaïl, directeur général de l’Institut national de la santé publique (INSP), avance auprès de Tout sur l’Algérie (TSA) qu’il «est possible que la population algérienne ait atteint l’immunité collective».
«Rappelez-vous ce qu’on disait, qui est toujours d’actualité: il y a 80 % de formes bénignes pour cette infection liée à ce virus Covid-19», lance-t-il, avant d’ajouter: «On peut dire que parmi ceux qu’on a vus, il y en a certainement beaucoup pour lesquels on n’a pas vu qu’ils étaient asymptomatiques et qui ont pu acquérir une certaine immunité dans la population, ce n’est pas impossible».