Lucien Jacques, journaliste au journal français Libération, a partagé avec les lecteurs son expérience personnelle de la vaccination contre le coronavirus avec le médicament russe Spoutnik V.
Le journaliste a admis qu’il n’avait pas osé se faire vacciner pendant longtemps. Ayant pris connaissance de l’évaluation positive du vaccin Spoutnik V dans la communauté scientifique, il a fait un choix en faveur de ce médicament.
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Le Français a déclaré qu’il était possible de se faire vacciner en Russie dans les hôpitaux publics, certaines cliniques privées et aux points de vaccination des centres commerciaux de Moscou. Le journaliste a décidé de se faire vacciner au GUM. Il a expliqué que c’est dans ce centre commercial que les vaccinés se voient proposer des glaces après l’intervention.
Jacques a noté qu’il n’y avait pas de file d’attente pour la vaccination à GUM; avant la procédure, il est nécessaire de remplir un court questionnaire de santé et de se faire injecter.
«Je vais me faire vacciner, manger de la crème glacée (délicieuse) et rentrer chez moi, en attendant la date de la deuxième injection trois semaines plus tard au même endroit» , a-t-il décrit ses attentes avant la vaccination, mais il a eu une surprise.
Il s’est avéré que les règles avaient changé, et maintenant GUM n’accepte pas les patients étrangers. Cependant, les médecins ont fait une exception pour le Français, car il a eu une deuxième injection.
«Et donc je reçois mon certificat de vaccination et une brochure détaillant les effets secondaires possibles» , a-t-il poursuivi.
La brochure indique que pendant trois jours après l’injection, des nausées et de la fatigue, des douleurs musculaires, de la fièvre jusqu’à 39 degrés, des douleurs au site d’injection ou une congestion nasale sont possibles. Selon le journaliste, il a ressenti tous les effets secondaires énumérés.
« Puis, après environ trente-six heures, les symptômes ont disparu sans laisser de trace. L’immunité est sur ses gardes et commence à agir » , a conclu le journaliste.