Les opposants au projet de loi «Sécurité globale», qui va être examiné en séance plénière au Sénat à partir du 16 mars, appellent à des manifestations en région, notamment à Bordeaux, Toulouse ou encore Lyon.
Les organisations de défense des libertés et syndicats de journalistes reprennent le 13 mars leur mobilisation contre la proposition de loi sur la «sécurité globale», avant le début de l’examen du texte en séance plénière au Sénat, le 16 mars.
Les opposants à ce projet de loi controversé ont appelé à des manifestations à 10h30 à Beauvais place Jeanne-Hachette ; à 11h à Montpellier place de Zeus ; à 12h à Limoges place d’Aine ; à 13h à Strasbourg place de la République ; à partir de 14h à Lyon (place Bellecour), Bordeaux (place de la Bourse), Toulouse (place Arnaud-Bernard), Nantes (quai Ceineray), Mulhouse (place Franklin), Perpignan (place du Castillet).
Les manifestations en régions doivent se poursuivre jusqu’au 19 mars, tandis que le 16 mars, des rassemblements auront lieu devant le Sénat à Paris et les préfectures ou sous-préfectures en régions. En outre, la coordination appelle les opposants au texte à participer aux marches organisées le 20 mars par «des collectifs de familles et victimes de violences policières», notamment celle prévue à Paris.
Déjà adoptée par les députés, cette proposition de loi très controversée (notamment pour son article 24 qui vise à pénaliser la diffusion malveillante de l’image des policiers, mais aussi pour d’autres dispositions majeures, touchant notamment à la police municipale) est arrivée le 3 mars en commission au Sénat. Elle sera discutée en séance plénière par la Haute assemblée du 16 au 18 mars. Des centaines d’amendements ont été déposés et l’article 24 a été totalement réécrit en commission, mais certains opposants au projet de loi y voient une «réécriture de façade» de ce texte, dont ils dénoncent le caractère «autoritaire».