Le Congrès américain lance une enquête sur les subventions douteuses de plusieurs milliards de dollars pour le charbon traité chimiquement qui étaient censées réduire la quantité de smog.
Les résultats de l’enquête détermineront un financement supplémentaire pour le programme de traitement du charbon, qui rapporte aux entreprises bénéficiaires au moins 1 milliard de dollars par an.
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Les législateurs ont pris note du problème plus de deux ans après la publication de données alarmantes sur la pollution. En décembre 2018, il a été signalé que les centrales électriques brûlant du charbon traité chimiquement, qualifiées de «propres» par les promoteurs, causaient plus de dommages environnementaux que jamais auparavant. De plus, les volumes de mercure, d’oxyde d’azote et de dioxyde de soufre émis n’atteignent même pas les normes prévues par le programme de financement du charbon «propre».
L’an dernier seulement, selon l’US Energy Information Administration, les centrales thermiques américaines ont brûlé environ 150 millions de tonnes de charbon traité. Parallèlement, ses producteurs bénéficient d’allégements fiscaux de 7,3 $ pour chaque tonne brûlée.
Les bénéficiaires du programme sont la compagnie d’assurance mondiale Arthur J. Gallagher & Co, le service public de Detroit DTE Energy Co, la société basée à Boston Fidelity Investments et les deux plus grandes banques américaines, Goldman Sachs et JPMorgan.