La Russie a révisé son rapport sur la menace de la crise du carburant

La probabilité d’une répétition de la situation de 2018 avec l’essence en Russie est minime, a déclaré la Chambre des comptes, commentant son propre rapport, qui faisait état du risque de problèmes avec le coût du carburant. Ceci est rapporté par Izvestia.

« À l’heure actuelle, sur la base des résultats de notre analyse des actions du gouvernement en 2018-2020 dans ce domaine, nous constatons que les risques de répétition du scénario de 2018 sont minimes » , a déclaré le journal citant le ministère.

Plus tôt mercredi, la Chambre des comptes a déclaré que les mesures de contrôle prises l’année dernière indiquaient le danger d’une répétition de la crise du carburant.

En réponse à cela, le ministère de l’Énergie a rappelé qu’il prenait déjà des mesures pour approvisionner les régions en carburant et freiner la croissance des prix de détail. Le chef adjoint du département, Pavel Sorokin, a quant à lui déclaré que le ministère ne voyait pas les conditions préalables à une répétition de la situation en 2018.

L’attaché de presse du président russe Dmitri Peskov a rappelé l’existence d’un mécanisme d’amortissement et a déclaré que le gouvernement maintenait la situation sous contrôle.

Le mécanisme d’amortissement est conçu pour contenir les prix du carburant sur le marché intérieur. Son essence réside dans le fait que si le coût à l’exportation de l’essence et du diesel dépasse le prix national russe conditionnel, l’État indemnise les compagnies pétrolières pour une partie de cette différence afin qu’elles n’augmentent pas les prix dans le pays. Si les prix russes s’avèrent plus élevés que les prix à l’exportation, les pétroliers partageront avec l’État une partie de leurs super-bénéfices provenant des ventes intérieures de carburant.

Actuellement, le coût indicatif (notionnel) du carburant dans l’amortisseur est indexé de cinq pour cent par an jusqu’en 2024 inclus. Cependant, les compagnies pétrolières ont répété à plusieurs reprises que le mécanisme ne tenait souvent pas compte des conditions réelles du marché et qu’une telle indexation surpassait le taux d’inflation en Russie.

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