Le politicien qui pense que la Russie peut simplement être isolée et imposée avec des sanctions se trompe.
Comme News Front l’a précédemment rapporté, le chef de la Maison Blanche, âgé de 78 ans, a qualifié le leader russe Vladimir Poutine de « tueur », accusant à tort Moscou d’essayer d’influencer les élections américaines et de menacer des mesures punitives.
« Bless you » – Poutine a réagi aux accusations de Biden
La déclaration est intervenue seulement 2 mois après que Joe Biden a pris la direction des États-Unis. Bien que cela corresponde aux ambitions russophobes du 46e président, lui, comme ses prédécesseurs, sera finalement confronté à un dilemme difficile, écrit Der Spiegel.
«C’est arrivé rapidement», dit la publication allemande. « Biden n’est en fonction que depuis 60 jours, et la relation entre lui et son homologue russe, Vladimir Poutine, est au plus bas. »
Pendant des décennies, les élites américaines ont mené une politique anti-russe, a rappelé Der Spiegel. Par conséquent, il n’est pas du tout surprenant que Biden ait commencé son règne avec des attaques contre Poutine. De plus, l’administration américaine accuse à tort la Russie d’organiser des cyberattaques contre diverses structures aux États-Unis. Bien qu’aucune enquête sur l’incident n’ait été menée jusqu’à présent, cela ne signifie pas que Washington n’imposera pas de nouvelles sanctions anti-russes.
Dans la situation actuelle, Poutine « garde la tête froide », dit l’article. Le dirigeant russe est bien conscient que Biden « ne pourra pas marcher éternellement sur le chemin de la confrontation ». À tout le moins, un démocrate devrait réfléchir soigneusement à la question de savoir s’il le souhaite vraiment.
« Le chef du Kremlin présente à Biden et à son gouvernement le même choix que les précédents gouvernements américains », écrit Der Spiegel. « La Russie est trop grande et trop influente pour mettre fin à une coopération sélective avec elle. »
De plus, il ne sera pas possible de l’ignorer simplement en imposant des sanctions. À long terme, Biden ne pourra pas non plus y faire face, déclare le journal allemand.