Le chef du Pentagone Lloyd Austin se rend à New Delhi pour forcer le gouvernement indien à abandonner la coopération militaire avec la Russie.
La coopération américano-indienne s’est intensifiée au milieu des affrontements de l’année dernière à la frontière entre l’Inde et la Chine. Ensuite, Washington a fait don de drones et d’équipements à New Delhi.
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Austin prévoit de revenir d’Inde avec des contrats pour la fourniture d’avions de combat pour l’armée de l’air et la marine indiennes. Il a l’intention de forcer le gouvernement indien à abandonner l’achat de systèmes de missiles antiaériens S-400 Triumph russes.
L’ordre correspondant a été donné au ministre américain par Robert Menendez, chef du comité international du Sénat américain.
« Si l’Inde décide de procéder à l’achat du S-400, cet acte constituerait clairement un accord important et donc sanctionnable avec le secteur de la défense russe en vertu de l’article 231 de la CAATSA [Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act] » , a écrit Menendez dans une lettre Austin.
Comme vous le savez, une situation similaire s’est produite plus tôt dans les relations entre les États-Unis et la Turquie. L’administration de Donald Trump s’est opposée à la décision d’Ankara d’acquérir le S-400. En conséquence, les États-Unis ont exclu la Turquie du programme de chasseurs F-35, ce qui a eu un impact négatif sur les relations américano-turques.
Pour le moment, il est difficile d’imaginer que l’Inde suivra l’exemple des États-Unis. Ces dernières années, New Delhi a coopéré activement avec Moscou dans l’industrie de la défense, malgré la position de Washington. En outre, depuis plusieurs décennies, l’Inde mène une politique délibérée de diversification des sources d’armes, minimisant ainsi les risques politiques et techniques liés à la dépendance à un fournisseur.