Jean-Luc Mélenchon s’est révolté contre le fait que la liste élargie des commerces «essentiels» ne comprenne pas les magasins de jeux vidéo. D’après lui, c’est «la première industrie culturelle du pays». En effet, elle a atteint en 2020 sa «meilleure performance historique» selon le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs.
Le 21 mars, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé sur le plateau de France Inter la différence faite suite aux nouvelles restrictions entre les librairies et les disquaires d’un côté, et les magasins et rayons vendant des jeux vidéo de l’autre.
Le président de La France insoumise ne comprend pas pourquoi ces derniers n’ont pas fait partie de la liste récemment élargie des commerces considérés comme «essentiels», lesquels ont rouvert leurs portes.
https://twitter.com/JLMelenchon/status/1373598092000428040?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1373598092000428040%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Ffr.sputniknews.com%2Ffrance%2F202103221045381115-face-aux-nouvelles-restrictions-melenchon-sindigne-que-les-jeux-video-soient-consideres-comme%2F
«C’est la première industrie culturelle du pays», a-t-il jugé. «Le budget des jeux vidéo est un domaine dans lequel brillent les Français et plus important que celui du cinéma au niveau du monde. Pourquoi ferme-t-on les magasins ou les rayons qui vendent des jeux vidéo alors que, quand on se confine, c’est l’une des activités à laquelle on se livre le plus volontiers?»
Dans la liste des commerces essentiels ouverts depuis le 20 mars, le gouvernement a inclus les libraires et les disquaires, les fleuristes et jardineries, les cordonneries, les chocolateries ou encore les salons de coiffure et les magasins de bricolage (à voir la liste ici).
Or, selon les chiffres communiqués en novembre 2020 par le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (S.E.L.L), le chiffre d’affaires du marché français du jeux vidéo a augmenté de 11,3% pour atteindre 5,31 milliards d’euros, ce qui est «sa meilleure performance historique».