La Corée du Nord a procédé au cours du week-end au tir de deux missiles à courte portée, ont déclaré mardi des représentants américains et sud-coréens, mais Washington a minimisé l’importance du premier essai de ce genre effectué depuis l’investiture de Joe Biden.
Mercredi, le Comité des chefs d’état-major interarmées sud-coréen a affirmé que deux missiles de croisière avaient été tirés dimanche au large de la côte ouest nord-coréenne.
Le Président américain a minimisé cela, déclarant que «peu de choses ont changé.»
«D’après le département de la Défense, tout se passe comme d’habitude. Il n’y a rien de nouveau dans ce qu’ils ont fait», a-t-il déclaré aux journalistes à son retour d’une visite dans l’Ohio, lorsqu’on lui a demandé si le test était une provocation.
Ces essais nord-coréens surviennent après que Pyongyang a décliné de répondre aux appels du pied diplomatiques de l’administration Biden.
Un des représentants américains a déclaré qu’il y avait «peu de dialogue ou d’interaction» avec la Corée du Nord depuis le sommet de Hanoï en février 2019, entre Donald Trump et Kim Jong-un.
Le Pentagone a décliné une demande de commentaire sur ces tirs, rapportés en premier lieu par le Washington Post. La mission nord-coréenne aux Nations unies n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire.