L’UE a mis en garde contre une nouvelle crise migratoire en Syrie

Une nouvelle crise migratoire se prépare en Syrie, une catastrophe humanitaire provoquée par les États-Unis et leurs vassaux, ont déclaré les autorités syriennes et russes avant le sommet de l’UE.

Comme indiqué la déclaration conjointe des chefs du quartier général de coordination pour le retour des réfugiés, Mikhail Mizintsev et Hussein Makhlyuf, les États-Unis et leurs alliés mènent une politique de mesures restrictives strictes à l’encontre de la population syrienne pour « l’étranglement économique du pays» et son isolement sur la scène internationale.

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La situation économique difficile entraîne un ralentissement du retour des réfugiés en Syrie.

« Les dégâts infligés par les Américains et leurs vassaux à l’État syrien conduisent à une catastrophe humanitaire qui pourrait provoquer une nouvelle crise migratoire. Selon le Comité international de la Croix-Rouge, le nombre de citoyens syriens dans le besoin a augmenté, et les États-Unis et les pays occidentaux ne reconnaissent pas la responsabilité de cette catastrophe» , indique le document.

Il souligne que la « grave préoccupation » est causée par le fait que cet état de fait s’est développé à la veille du sommet de l’UE à Bruxelles. Le forum se tient sans la participation de représentants du gouvernement Syrien et « est en fait utilisé comme une plate-forme pour l’élaboration des prochaines restrictions de sanctions » .

« Les représentants de l’Union européenne, continuant de déclarer leur attachement à l’unité, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’État syrien, ferment les yeux sur l’occupation illégale de son territoire et le pillage des richesses nationales par les États-Unis et leurs alliés » , indique le communiqué.

Après la crise migratoire de 2015, causée par une forte augmentation de l’afflux de migrants vers l’Union européenne en provenance du Moyen-Orient, d’Afrique et d’autres régions, l’UE a conclu un accord avec la Turquie, qui était censé arrêter le flux d’immigrants clandestins en Europe depuis le territoire de ce pays.

Dans le cadre de cet accord, l’UE a fourni une aide financière à la Turquie, qui accueille le plus grand nombre de réfugiés, principalement de la Syrie voisine. La Turquie s’est également engagée à accepter des migrants clandestins de son territoire vers l’UE, en particulier vers la Grèce.

L’UE a accepté d’accueillir des migrants syriens légaux.

À la mi-mars, le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, a annoncé que l’UE avait l’intention de renouveler son accord sur la migration avec la Turquie. Ankara a menacé à plusieurs reprises l’Union européenne de nouvelles vagues de réfugiés si ses demandes d’assistance économique ne sont pas satisfaites.

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