Selon Olivier Véran, l’obésité est expliquée en partie par la génétique, mais aussi par les fast-foods dont il dénonce l’implantation «dans les endroits où les revenus des populations sont les plus faibles». Leur popularité a doublé ces 10 dernières années.
«Il y a un cynisme terrible» des fast-foods, a dénoncé le ministre de la Santé mardi 23 mars à l’Assemblée nationale. Répondant à une question de la députée de Loire-Atlantique Sandrine Josso (Nouveaux Démocrates) sur les actions du gouvernement contre l’obésité, il a cité la génétique, les inégalités sociales, mais aussi les enseignes de restauration rapide.
"Il y a un cynisme terrible : les fast-food sont implantés préférentiellement dans les endroits où les revenus des populations sont les plus faibles", note @olivierveran. "Il nous faut lutter contre la malbouffe avec efficacité, et pour cela la prévention est importante". #QAG pic.twitter.com/jzYUv6YK1G
— LCP (@LCP) March 23, 2021
«Il y a une part de l’obésité qui est d’origine génétique», a-t-il déclaré, affirmant que cette part est «sans doute beaucoup plus importante qu’on ne le croit», ce qui justifie, selon lui, de faire de la recherche une priorité. Il a ensuite souligné que les inégalités sociales allaient «de pair avec la malbouffe».
Le ministre a finalement pointé du doigt les fast-foods qui sont «implantés préférentiellement dans les endroits où les revenus sont les plus faibles». «Je trouve ça personnellement horrible. Socialement, je trouve ça cynique», a-t-il ajouté. Face à l’impossibilité de faire empêcher l’implantation de ces enseignes, il prône la prévention pour permettre à la population de «s’armer et se protéger contre la malbouffe».