Une dizaine de militants du mouvement d’extrême droite Action française ont fait irruption jeudi à Toulouse au Conseil régional d’Occitanie, où se tenait une assemblée plénière, déclenchant de nombreuses réactions d’indignation, dont celle du Président Emmanuel Macron.
Ils ont «tenté d’entrer par la force dans l’hémicycle pour interrompre le processus délibératif, peut-être par le sous-sol», a expliqué à l’AFP la présidente socialiste du Conseil régional Carole Delga, relevant qu’il s’agissait de la première intrusion d’extrémistes dans l’enceinte du Conseil régional depuis son élection en 2016.
Des militants d’extrême droite ont tenté de s’introduire violemment au Conseil régional d’Occitanie ce jeudi
La présidente de la région Carole Delga a annoncé qu’elle va porter plainte ⤵ pic.twitter.com/f7iZLnvQUX
— BFMTV (@BFMTV) March 25, 2021
Dans un communiqué, Mme Delga a annoncé qu’elle allait porter plainte. «Face à l’extrême droite, je le répète: je ne lâcherai rien et ne cèderai à aucune pression, d’où qu’elle vienne», a-t-elle affirmé, rappelant qu’elle avait à plusieurs reprises été la cible de menaces, dont des menaces de mort, de la part de l’extrême-droite.
«On sent en France qu’il y a un climat très tendu. On est en train de créer une société d’ennemis. Je crois qu’il va y avoir une escalade au fil des mois avant la présidentielle» de mai 2022, a ajouté Mme Delga à l’AFP.
Le coup de force a déclenché une avalanche de réactions.