Emmanuel Macron a soutenu jeudi son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a accusé la mairie de Strasbourg de «financer une ingérence étrangère en France», déplorant des «collectivités peut-être un peu trop complaisantes».
«Il y a l’existence de groupes constitués, l’existence de groupes politiques sur le continent européen, qui sont eux, aujourd’hui, activés par des organes de propagande officielle», a affirmé le Président en réponse à une question sur des «ingérences» de la Turquie lors d’une prise de parole depuis l’Élysée.
«Parfois ils se mêlent de nos élections, d’autres fois ils se mêlent de financement d’associations. Nous l’avons encore vu ces derniers jours avec les alertes légitimes faites par le ministre de l’Intérieur à l’égard de quelques collectivités territoriales, peut-être un peu trop complaisantes», a-t-il déclaré à l’issue d’un Conseil européen.