Les ministres des Affaires étrangères iranien et chinois Javad Zarif et Wang Yi ont signé le 27 mars 2021 un pacte global qui appelle à des investissements chinois en Iran de 400 milliards de dollars sur 25 ans en échange d’approvisionnements fortement réduits en pétrole iranien. Le journal américain The New York Times en parle.
Les investissements de la Chine seront dirigés vers des dizaines de domaines, notamment les banques, les télécommunications, les ports, les chemins de fer, les soins de santé et les technologies de l’information. En outre, le document envisage d’approfondir la coopération militaire, y compris la formation et les exercices conjoints, la recherche et le développement communs d’armes et l’échange de données de renseignement.
Cette étape, bien sûr, est de nature stratégique et affaiblira considérablement l’isolement international de l’Iran, et affectera gravement l’efficacité des sanctions économiques américaines. Cet accord fournit à Téhéran une solide monnaie d’échange avant d’éventuels pourparlers avec les États-Unis pour la réouverture de l’accord nucléaire. En fait, une nouvelle réalité stratégique émerge dans la situation en Iran, et elle n’est pas en faveur de Washington et de Tel-Aviv.