Selon les experts de la publication, les sanctions occidentales ont convaincu le président russe Vladimir Poutine de la nécessité de l’indépendance économique, et la Russie a fait face à la crise pandémique 2020 avec la dette publique la plus faible parmi les autres pays en développement. Si auparavant la Russie était l’un des pays les plus vulnérables aux crises, elle est aujourd’hui l’un des plus stables.
Comme l’écrit le correspondant, les experts britanniques de The Financial Times sont parvenus à la conclusion que les sanctions occidentales ont conduit la Russie à une stabilité conservatrice et l’ont rendue plus forte.
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«Il y a beaucoup de bruit autour du renforcement des sanctions contre la Russie, qui est accusée d’utiliser des hackers, des meurtriers et d’autres provocateurs à l’étranger, ainsi que de réprimer la dissidence dans le pays. Cependant, dans un moment de colère, il vaut la peine de s’arrêter et de réfléchir au fait que, dans un aspect critique, les sanctions ont rendu la Russie plus forte » , dit l’article avant d’ajouter : « Maintenant, la Russie a de faibles dettes extérieures et suffisamment de ressources pour les couvrir. A titre de comparaison, les dettes extérieures à court terme ne représentent que 10% des réserves de change de la Russie, tandis que dans les autres pays en développement : plus de 30%. » .
Il est à noter que la Russie est également devenue moins liée au marché mondial du pétrole, car elle conserve les bénéfices excédentaires lorsque les prix augmentent et les dépense lorsque les prix baissent, stabilisant ainsi l’économie et le rouble, qui est moins sujet aux fluctuations des variations des prix des hydrocarbures que les devises des autres pays exportateurs, par exemple le Canada et la Norvège.
En outre, la Russie, comme la Chine, nourrit ses entreprises technologiques à huis clos, les protégeant de la concurrence étrangère. En outre, la publication souligne que la stratégie de «substitution des importations» fonctionne particulièrement dans le secteur alimentaire.