Le Président sud-coréen est le «perroquet» des Américains, dit la sœur de Kim Jong-un

La sœur du leader nord-coréen s’est insurgée contre «l’effronterie» de Moon Jae-in, qu’elle a présenté comme un «perroquet élevé par les États-Unis» quelques jours après son discours au sujet de la situation sur la péninsule.

Après les lancements par la Corée du Nord de deux projectiles qualifiés par Washington et Tokyo de balistiques, le Président sud-coréen Moon Jae-in a estimé que les actions susceptibles de faire obstacle à une reprise du dialogue entre Pyongyang et Washington étaient «indésirables».

Cette allocution a été critiquée par Kim Yo Jong, une proche conseillère de son frère Kim Jong-un, qui y a vu «le comble de l’effronterie».

Elle est restée «sans voix», a-t-elle dit dans un communiqué repris par l’agence officielle nord-coréenne KCNA, où elle fait référence à M. Moon en l’appelant «le directeur général» du Sud, sans jamais citer ni son nom ni son titre officiel.

Elle l’a qualifié de «perroquet élevé par les États-Unis» qui reprend «la logique de gangsters des États-Unis».

On est loin de la «détente» de 2018, quand M. Moon avait fait un voyage à Pyongyang, où il avait prononcé un discours devant une foule immense au Stade du Premier mai.

L’administration Biden est en train de revoir la stratégie des États-Unis à l’égard du Nord, après la politique de la main tendue menée par Donald Trump.

Suite aux tirs nord-coréens, Joe Biden a, lui, lancé un avertissement à Pyongyang, affirmant qu’il y aurait «des réponses si (les dirigeants nord-coréens) choisissent l’escalade». «Nous répondrons en conséquence», a-t-il dit.

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