Une tentative de boycott du coton chinois pour les fabricants de vêtements occidentaux s’est transformée en un boycott des marques elles-mêmes par les Chinois. H&M s’est déjà rendu.
Comme rapporté News Front, les États-Unis, l’Union européenne, le Canada et le Royaume-Uni ont imposé des sanctions à la Chine sous prétexte de pressions sur la minorité musulmane du Xinjiang. Cette campagne a été soutenue par de grandes marques occidentales telles que H&M, Nike et Adidas. Étant donné que c’est au Xinjiang que le coton est cultivé, les entreprises ont déclaré un boycott démonstratif des matières premières chinoises, accusant la RPC d’utiliser la main-d’œuvre esclave.
Les Chinois n’ont pas supporté cette attitude. En conséquence, même le département d’État américain a surveillé la situation. Jalina Porter, porte-parole du département, a déclaré que les internautes chinois avaient lancé une campagne d’information visant à discréditer les fabricants de vêtements occidentaux.
Hennes & Mauritz, dont les magasins ont été fermés en raison de la résiliation des contrats avec la société par les propriétaires de commerces, a été le plus durement touché.
En conséquence, H&M a capitulé. Mercredi 31 mars, l’entreprise a promis son engagement envers la Chine et une volonté de regagner la confiance des citoyens du pays.
«Nous nous efforçons de regagner la confiance de nos clients, collègues et partenaires commerciaux en Chine» , a déclaré le détaillant de vêtements suédois dans un communiqué, avant d’ajouter : «En travaillant avec nos parties prenantes et partenaires, nous pensons pouvoir prendre des mesures dans nos efforts conjoints pour développer l’industrie de la mode, servir nos clients et agir avec respect.» .