Le Commonwealth of Officers for International Security (SOMB) a demandé que le mot «mercenaire» soit supprimé du lexique de l’ONU en relation avec les instructeurs russes en RCA, selon une déclaration de la SOMB envoyée au Bureau des droits de l’homme des Nations Unies.
A la veille, un groupe d’experts de l’ONU s’est déclaré préoccupé par les informations faisant état de « graves violations des droits de l’homme par des groupes paramilitaires russes combattant aux côtés des forces armées centrafricaines » .
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«Nous demandons aux experts indépendants et aux autres représentants de l’ONU d’exclure de notre vocabulaire le mot mercenaire , que nous considérons comme incorrect, contraire à l’éthique et n’a rien à voir avec des instructeurs civils de la Fédération de Russie qui sont en RCA avec une mission officielle» , dit le document.
La SOMB, qui fournit des services de formation militaire dans de nombreux pays du monde, note que les instructeurs russes sont exclusivement engagés dans la formation et l’éducation des Forces armées centrafricaines (FACA) conformément à l’article 3 de l’Accord de coopération militaro-technique entre les deux pays.
Les instructeurs russes adhèrent strictement aux buts et objectifs reflétés dans la notification envoyée au comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU et ne prennent pas part aux hostilités sur le territoire de la RCA, souligne la SOMB.
« Le Commonwealth of Officers est très attentif à tous les rapports de violations des droits de l’homme en RCA et appelle le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à créer une commission conjointe et à fournir à cette commission les faits qui ont servi de base à la déclaration des experts indépendants de l’ONU. qui dénigrent les activités des FACA et de leurs alliés» , dans le communiqué.