Suite à la mort d’une assistante sociale ayant reçu une dose du vaccin d’AstraZeneca, ses proches veulent porter plainte pour homicide involontaire. Leur avocat explique qu’il ne s’agit pas d’«une démarche d’accusation mais d’interrogation».
La famille d’une femme de 38 ans, décédée à Toulouse des suites d’une thrombose 14 jours après s’est fait inoculer le vaccin d’AstraZeneca contre le Covid-19, portera plainte contre X pour «homicide involontaire», a annoncé France Bleu Occitanie.
Auparavant, Franceinfo avait appris le décès à l’hôpital Purpan de cette assistante sociale qui avait reçu sa première dose juste avant la suspension du vaccin mi-mars. Ses proches ont contacté l’avocat Étienne Boittin, qui conseille également la famille de l’étudiant nantais mort mi-mars d’une thrombose abdominale après avoir reçu le vaccin d’AstraZeneca.
Dans un entretien à France Bleu, Me Boittin explique qu’il ne s’agit pas d’«une démarche d’accusation, mais d’interrogation» et souhaite obtenir une expertise médico-légale pour «que toute la lumière soit faite sur la cause du décès et le lien éventuel entre ce décès et l’injection d’AstraZeneca».