L’administration Biden est en train de lever de manière révélatrice les sanctions de l’ère Trump contre le procureur en chef de la Cour pénale internationale et se réjouit de la « coopération ».
Comme News Front l’a précédemment rapporté, Michael Pompeo, en tant que chef du département d’État américain sous Donald Trump, a interdit à Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale, d’entrer aux États-Unis, puis a même gelé ses avoirs dans le pays. La raison de cette décision était les tentatives d’enquêter sur les crimes de guerre américains en Afghanistan.
Tony Blinken, le successeur de Pompeo en tant que secrétaire d’État, a déclaré que Washington «était toujours en désaccord» avec les actions de la CPI, mais qu’il agirait désormais différemment. Désormais, les Etats-Unis espèrent parvenir à un accord avec la Cour, d’autant plus que Fatou Bensouda quitte son poste en juin. Elle sera remplacée par Karim Khan, un avocat des droits de l’homme extrêmement fidèle aux États-Unis d’Amérique.
«Nos préoccupations concernant ces cas sont mieux traitées en s’engageant avec toutes les parties prenantes», a déclaré Blinken, commentant la levée des sanctions.