L’unité pour la paix en Centrafrique (UPC) s’engage à quitter la coalition rebelle dont l’objectif est de renverser le président Faustin Archange Touadéra. Le groupe avait combattu les forces pro-gouvernementales et les casques bleus.
Dans un communiqué publié le 5 avril, l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), le plus puissant groupe armé de Centrafrique, s’est engagé à quitter la coalition rebelle qui cherche à renverser le régime du président Faustin Archange Touadéra, selon un communiqué cité par l’AFP.
L’UPC est le groupe le mieux doté et le plus actif de Centrafrique, où sévit une guerre civile depuis près de huit ans. Il est principalement actif dans l’est du pays, où ses membres contrôlent de nombreux gisements miniers.
«Le général d’armée Ali Darassa Mahamat et ses officiers s’engagent à se retirer de la coalition des patriotes pour le changement», écrit le chef de l’UPC Ali Darassa, arguant que, «depuis le début de la crise électorale, la population souffre amèrement de l’insécurité, la situation sanitaire, la famine et de non-assistance humanitaire».
L’UPC, poursuit le communiqué, «réitère son engagement dans le processus de l’accord de Khartoum», un accord de paix signé en février 2019 entre le gouvernement et 14 groupes armés.
En décembre, l’UPC avait rejoint la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une alliance de groupes armés qui a lancé une offensive à deux semaines de l’élection présidentielle pour empêcher la réélection du président Touadéra.