La France a regretté les propos du porte-parole du gouvernement algérien Ammar Belhimer qui a invité l’ambassadeur français à ne plus rencontrer les chefs de partis politiques d’opposition, dont certains sont partisans du Hirak.
Le 12 avril, la France a déploré les critiques du gouvernement algérien à l’endroit de son ambassadeur François Gouyette, qui rencontre fréquemment des chefs de partis politiques – un geste mal perçu par les autorités algériennes.
«Nous déplorons ces différentes déclarations, qui ne reflètent ni la qualité de nos relations bilatérales, ni la dynamique de leur renforcement, soutenue au plus haut niveau par les autorités de nos deux pays», a affirmé la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères cité par l’AFP, ajoutant que François Gouyette «effectu[ait] sa mission dans le plein respect de la souveraineté algérienne.»
Interrogé par le journal en ligne Arabic Post le 10 avril, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, a notamment invité le diplomate français à s’abstenir de rencontrer des opposants favorables au Hirak, mouvement contestataire initié le 16 février 2019 en Algérie.