Il y a quelques mois à peine, 130 pays du monde n’avaient pas reçu un seul vaccin contre le coronavirus.
Malgré les problèmes de vaccination en Europe, qui ont surgi en raison des effets secondaires du médicament AstraZeneca, les riches pays occidentaux sont à envier. L’UE, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis sont peut-être en train de passer au crible les vaccins alors que des dizaines de pays à travers le monde languissent de peur des nouvelles souches de coronavirus et de l’impact à long terme de la pandémie, écrit The Guardian.
Le volume de vaccins aux États-Unis est 3 fois supérieur à la population du pays. Mais dans 130 pays pauvres, selon l’UNICEF, pas une seule dose n’a encore été administrée à la mi-février. Certains États ne s’attendent pas du tout à avoir accès à des médicaments vitaux avant 2023.
Les sociétés pharmaceutiques alimentent également les inégalités, « créant une fausse pénurie de ce qui devrait être un bien public mondial » , indique l’article. Les vaccins pourraient être produits partout dans le monde, mais les formalités administratives en matière de brevets l’empêchent.
L’Europe et les États-Unis ont une obligation morale évidente envers les autres pays, écrit The Guardian. En fin de compte, la richesse du monde occidental a été acquise grâce à l’exploitation des États pauvres.
« Les pays les moins riches subiront de graves conséquences économiques et seront probablement davantage entraînés dans un cycle d’endettement sans fin grâce à des prêts qui seraient des réparations si nous vivions dans un monde plus juste. » , a déclaré Akin Olla, consultant politique des États-Unis.
La pandémie de coronavirus, la lutte contre une maladie mortelle, a marqué le début d’une nouvelle ère, où les pays vaccinés et non vaccinés deviendront analogues aux colonialistes et aux colonies. The Guardian appelle à s’opposer au «nouvel apartheid» que les pays occidentaux sont en train de créer.
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