La Suisse est prête à offrir une place pour la tenue éventuelle de la première réunion des présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Joe Biden, si nécessaire, a déclaré Eliza Ruggi, porte-parole du Département fédéral suisse des affaires étrangères (MAE).
« La Suisse est prête à fournir ses services s’ils sont utiles et souhaitables. Cela comprend également le rôle d’hôte ou la participation à l’organisation de conférences ou de réunions. Pour des raisons de confidentialité, le ministère des Affaires étrangères ne peut pas fournir d’informations détaillées sur des événements spécifiques » , a-t-elle déclaré.
Auparavant, le président américain Joe Biden, lors d’une conversation téléphonique avec le dirigeant russe Vladimir Poutine, avait suggéré qu’il tienne une réunion personnelle dans un pays tiers. Le secrétaire d’État américain Tony Blinken a expliqué que Biden avait suggéré que Poutine se réunisse dans les semaines à venir. Selon l’attaché de presse du président de la Fédération de Russie Dmitri Peskov, personne ne se précipitera pour organiser la réunion des présidents, l’essentiel est que cette initiative américaine soit en corrélation avec des affaires réelles.
Jeudi, Peskov a également déclaré que les sanctions américaines discutées contre la Russie ne contribueraient en aucun cas à la réunion des dirigeants des deux pays, mais que la décision finale à ce sujet reviendrait au président de la Fédération de Russie. Les États-Unis ont introduit jeudi de nouvelles sanctions contre la Fédération de Russie, qui incluent 32 individus et associations. En outre, de nouvelles sanctions interdisent aux institutions financières américaines d’acheter des obligations d’État russes lors d’introductions en bourse après le 14 juin. Washington a également annoncé qu’il expulserait 10 membres du personnel diplomatique.