La surabondance sans précédent des stocks de pétrole qui s’était accumulée pendant la pandémie de coronavirus a presque disparu, sous-tendant une reprise des prix qui sauve les producteurs mais contrarie les consommateurs.
Les excédents de pétrole stockés pendant la pandémie alors que la demande s’était réduite sont pratiquement épuisés, rapporte Bloomberg.
Selon l’agence, ces réserves excédentaires sont presqu’entièrement concentrées en Chine. Elles ont été accumulées pour alimenter de nouvelles raffineries.
Les données de l’Agence internationale de l’énergie consultées par Bloomberg indiquent qu’en février à peine un cinquième de l’excédent formé et pompé alors que la demande de pétrole s’était effondrée l’année dernière restait dans les réservoirs de stockage des économies développées. Depuis lors, ceux-ci se sont réduits encore davantage.
Les stocks de pétrole dans les économies développées se situaient à seulement 57 millions de barils au-dessus de leur moyenne de 2015-2019 en février, contre un sommet de 249 millions en juillet.
Le rééquilibrage du marché et la reprise économique qui ravive la demande mondiale de carburant ont eu pour effet l’augmentation des prix internationaux du brut à près de 67 dollars le baril.
Pour le meilleur et pour le pire, ce rééquilibrage devrait se poursuivre. À mesure que la demande augmentera, les stocks mondiaux diminueront à un rythme de 2,2 millions de barils par jour au second semestre, propulsant le Brent à 74 dollars le baril ou même plus, avance l’agence en se référant aux estimations de Citigroup.