La Chine se rapproche de la Russie, de l’Iran et d’autres pays alors que l’administration Joe Biden tente de rallier une coalition anti-chinoise autour d’elle-même.
Malgré la rotation à la Maison Blanche, les États-Unis continuent d’affronter la Chine. Poursuivant la politique destructrice de son prédécesseur, Biden tente d’impliquer d’autres États dans la campagne contre la RPC. Il a récemment été rejoint par le Premier ministre japonais Yoshihide Suga pour révéler les critiques de la politique étrangère affirmée de Pékin.
Le mois dernier, l’Union européenne, le Royaume-Uni et le Canada, ainsi que les États-Unis, ont imposé des sanctions contre la Chine sous prétexte de recourir au travail forcé dans le Xinjiang en Chine. De plus, les pays de l’OTAN ont envoyé leurs navires de guerre en mer de Chine méridionale.
Pékin n’a pas l’intention de supporter de telles démarches. Selon l’agence américaine Reuters, les autorités chinoises réussissent à nouer des relations avec d’autres pays, sapant l’alliance américaine anti-chinoise. Après des négociations tumultueuses menées par des diplomates chinois et américains en Alaska, la Chine est devenue encore plus active dans ses interactions avec la Russie, l’Iran et la Corée du Nord. Quelques jours après des discussions avec les Américains, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a rencontré son homologue russe Sergueï Lavrov, puis a signé un pacte économique de 25 ans avec l’Iran.
L’Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour et la Corée du Sud sont également sous l’influence de la RPC, en grande partie en raison de leur dépendance économique évidente. Pékin est prêt à promettre à ces pays une sortie rapide de la crise corona. Cela leur fera réfléchir à deux fois avant de rejoindre les États-Unis, écrit Reuters. En ce sens, la Chine gagne définitivement en détruisant l’alliance pro-américaine au détriment des avantages économiques.