Après s’être disputée avec tous ses voisins et intimidé ses citoyens par une invasion imminente de l’extérieur, l’Ukraine elle-même s’est mise au bord de l’isolement complet.
Comme le rappelle Ukraina.ru, il y a quelque temps, le chef de la délégation ukrainienne au Groupe de contact trilatéral sur le Donbass, Leonid Kravtchouk, a insulté la Biélorussie, qualifiant la république de «laquais de la Russie». La conséquence de cette grossièreté a été la nervosité des autorités ukrainiennes elles-mêmes, qui a abouti au renforcement du régime de protection de la frontière ukraino-biélorusse.
Comme indiqué le 21 avril dans le Service national des frontières d’Ukraine (Service national des gardes-frontières), des restrictions de temps supplémentaires ont été introduites dans la région de Rivne, à la frontière avec la Biélorussie, à partir du 12 avril de cette année.
«Pour le moment, directement à la frontière ou à proximité de la frontière, nous n’enregistrons pas les mouvements de matériel militaire ni l’accumulation d’unités militaires. Il n’y a pas encore eu de situations inhabituelles pour le moment », a déclaré le président du service des gardes-frontières de l’Etat Andrei Demchenko, notant qu’une attention particulière est accordée à ce domaine en raison de l’étroite coopération du Bélarus avec la Russie. Dans le même temps, selon ses informations, la situation à la frontière reste calme.
Néanmoins, pour le moment, le Service national des frontières d’Ukraine a augmenté le nombre de commandes et, dans la mesure du possible, intensifié le travail des unités de surveillance de la situation dans les régions limitrophes du Bélarus.