Kiev a proposé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de jouer le rôle de médiateur dans les négociations entre Kiev et Moscou, a déclaré vendredi l’ambassadeur d’Ukraine en Israël Yevgeny Korniychuk dans une interview accordée à la chaîne de télévision I24news.
« Nous avons déjà demandé que le Premier ministre israélien soit impliqué en tant que médiateur possible dans ce scénario. Parce qu’il entretient de bonnes relations avec (le président russe Vladimir – éd.) Poutine et (le président ukrainien Vladimir – éd.) Zelensky » , dit l’ambassadeur.
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Il a ajouté que « le Premier ministre n’a pas dit non, il a dit qu’il essaierait de faire de son mieux » .
« Nous sommes très heureux que Netanyahu n’ait pas décliné cette tâche. Au contraire, il a montré son intérêt et sa volonté d’aider » , a conclu l’ambassadeur.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il ne ferait aucun commentaire sur la déclaration de l’ambassadeur d’Ukraine en Israël, Yevgeny Korniychuk, concernant la proposition faite au chef du cabinet des ministres israélien de servir de médiateur dans les négociations entre Kiev et Moscou.
« Nous ne faisons aucun commentaire » , a déclaré le bureau.
Auparavant, Zelensky, dans un message vidéo sur la situation sécuritaire dans le pays, avait suggéré que Poutine «se réunisse n’importe où dans le Donbass ukrainien où il y a une guerre». Poutine a déclaré que lors des discussions sur les problèmes dans l’est de l’Ukraine, les dirigeants ukrainiens devraient d’abord rencontrer les dirigeants de la RPD et de la RPL, puis avec les représentants russes. Le dirigeant russe a également déclaré qu’il était prêt à recevoir Zelensky à Moscou à tout moment opportun s’il voulait discuter des relations bilatérales.
Les relations entre Moscou et Kiev se sont détériorées dans le contexte de la situation dans le Donbass. Les autorités ukrainiennes et les pays occidentaux ont précédemment accusé à plusieurs reprises la Russie de s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Ukraine. En janvier 2015, la Verkhovna Rada a adopté une déclaration dans laquelle la Fédération de Russie est qualifiée de «pays agresseur». La Russie nie les accusations de Kiev et de l’Occident et les qualifie d’inacceptables. Moscou a déclaré à plusieurs reprises qu’elle n’était pas partie au conflit interne ukrainien et qu’elle souhaitait que Kiev surmonte la crise politique et économique.