Tentant de défendre le vaccin d’AstraZeneca, Oliver Véran a comparé ses effets indésirables à ceux qu’il est possible d’avoir durant un vol en avion. Selon le ministre, traverser l’Atlantique expose à un risque «50 fois plus élevé» de thromboses.
Pendant la conférence de presse qui a réuni le 22 avril Jean Castex, Jean-Michel Blanquer et Olivier Véran, ce dernier s’est focalisé, entre autres, sur les avantages du vaccin controversé d’AstraZeneca, lequel continue de semer le doute dans le monde quant à ses effets indésirables.
Après qu’Emmanuel Macron a évoqué «des difficultés pour convaincre sur l’AstraZeneca» et la nécessité de «réfléchir en termes de communication et de capacité à convaincre», le gouvernement a misé sur l’attirance «des stars de plus de 55 ans» pour le promouvoir, selon les informations du Canard enchaîné.
Tout en faisant l’éloge du médicament suédo-britannique «très efficace», «à l’action on ne peut plus classique en matière de vaccination, en cours depuis des décennies dans plein de maladies», le ministre de la Santé, qui a lui-même reçu sa première dose en février, a ainsi lancé le 22 avril:
«Comme la plupart des médicaments d’ailleurs, il peut donner ce qu’on appelle des effets indésirables passagers, sans gravité».
Il a insisté sur le fait que la fièvre se manifestait «dans moins de 10% des cas» et que «ça passe avec du paracétamol rapidement et sans complication».