Les agences de renseignement américaines considèrent les cyberopérations SVR comme une menace pour les États-Unis

Les agences de renseignement américaines affirment que le service russe de renseignement extérieur serait impliqué dans des attaques de pirates informatiques contre les réseaux gouvernementaux, les groupes de réflexion et les entreprises de technologie de l’information, et constitue une menace pour les États-Unis, selon un communiqué publié sur le site Web de la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency. (CISA). 

Selon le FBI et le département américain de la Sécurité intérieure, « les cyberattaques SVR … continueront à essayer d’obtenir des renseignements d’organisations américaines et étrangères » à travers des cyberattaques utilisant des techniques de complexité variable. Les services spéciaux américains n’ont fourni aucune preuve de telles activités du SVR. 

« Le SVR cible principalement les réseaux gouvernementaux, les groupes de réflexion et les organisations d’analyse des politiques, ainsi que les entreprises de technologie de l’information … Les cyberopérations SVR représentent une menace de longue date pour les États-Unis » , indique le communiqué. 

Depuis 2018, le FBI aurait marqué le passage présumé du SVR de l’utilisation de logiciels malveillants contre divers réseaux à des attaques sur les ressources du cloud, y compris les e-mails, afin d’obtenir des informations.

«Le ciblage des ressources cloud est susceptible de réduire la probabilité de détection en exploitant des comptes compromis ou des erreurs de configuration du système pour fusionner avec le trafic normal ou non contrôlé dans un environnement mal protégé, non surveillé ou compris par les organisations victimes» , indique le message. 

La Maison Blanche a déclaré le 15 avril qu’elle pensait que le SVR était impliqué dans une « campagne de cyberespionnage à grande échelle » contre les États-Unis en utilisant la plate-forme SolarWinds. Cependant, le communiqué de presse affirme que le SVR est « également connu sous le nom de (groupes de hackers) APT 29, Cozy Bear et The Dukes ». 

Le bureau de presse SVR a qualifié ces accusations de « non-sens » et de « verbiage » et a noté que ce n’est pas la tâche du renseignement d’analyser la rhétorique de la Maison Blanche. 

Rejoignez News-Front sur GAB, Vkontakte, et Telegram pour découvrir le meilleur de nos informations