Le gouvernement italien a présenté en début de semaine un plan de relance d’un montant de plus de 220 milliards d’euros accepté a priori par Bruxelles mais le Premier ministre doit encore convaincre les parlementaires italiens.
Le gouvernement italien a rendu public le 25 avril son plan de relance baptisé en italien «Piano nazionale ripresa resilienza» (PNRR). Ce plan quinquennal dont les grandes lignes sont connues depuis la fin janvier prévoit désormais des dépenses de 222,1 milliards d’euros (contre 210 en janvier), dont 191,5 financés par l’Union européenne (UE) et est articulé en six missions.
La première, intitulée «numérisation, innovation, compétitivité et culture», bénéficie d’un total de 49,2 milliards d’euros et les investissements prévus doivent permettre à toute la péninsule de bénéficier d’une connexion internet de dernière génération, sans zones blanches.
Celle qui est intitulée «révolution verte et transition écologique» est la plus importante financièrement, avec un total de 68,6 milliards d’euros et de nombreux objectifs, entre autres, recycler 65% des déchets plastiques et 100% des déchets textiles, relancer le transport public local avec l’achat de bus moins polluants, renouveler la flotte des trains régionaux, etc.
La mission «infrastructures pour une mobilité durable», dont le budget total est de 31,4 milliards d’euros, prévoit un «développement rationnel d’infrastructures de transport modernes, durables et couvrant tout le pays». Modernisation des lignes régionales de chemin de fer et investissements dans les transports ferroviaires à grande vitesse en sont les principaux objectifs.