Obliger les plateformes numériques, Google, Facebook et Twitter, à supprimer le contenu terroriste en ligne en une heure après leur signalement dans tous les États membres de l’UE, c’est l’objet du texte qui sera débattu ce mercredi 28 avril au Parlement européen.
Agir vite pour éviter qu’un texte, une photo ou une vidéo à caractère terroriste n’engrange des milliers de vues sur internet. Voilà l’objectif des promoteurs du texte. Le caractère transfrontalier de ces retraits a été le point central des discussions.
« Il arrive très souvent que le contenu soit aperçu dans un État membre ou diffusé dans un État membre, mais qu’en fait la plateforme d’accueil relève d’un autre État membre, note Fabienne Keller du groupe Renew. Le règlement prévoit que, sans vérifier l’information, l’autre État membre retire le contenu dans un délai d’une heure. Le principe, c’est la confiance mutuelle entre les États membres. »