La police fédérale a perquisitionné l’appartement new-yorkais de Rudy Giuliani, ex-avocat de Donald Trump, dans le cadre d’une enquête sur ses activités en Ukraine. Une opération immédiatement dénoncée comme politiquement motivée par ses proches.
Dans le cadre d’une enquête en cours visant à déterminer si Rudy Giuliani a enfreint les lois sur le lobbying, les autorités ont perquisitionné le 28 avril l’appartement de l’ancien conseiller juridique de Donald Trump.
Le FBI et les procureurs n’ont fait aucun commentaire sur cette descente de police rarissime chez un avocat, qui plus est ex-maire de New York et ancien procureur fédéral. Selon le New York Times, citant des sources anonymes, les procureurs fédéraux de Manhattan, après avoir obtenu un mandat de perquisition pour son appartement du quartier de l’Upper East Side, ont saisi «des appareils électroniques», notamment des téléphones, en nombre non précisé.
«C’est la poursuite de la polarisation du département de la Justice»
S’exprimant devant l’entrée de l’immeuble de son père, Andrew Giuliani a jugé la perquisition «extrêmement troublante», «dégoutante», «absolument absurde», et a accusé le département de la Justice d’avoir agi pour des raisons politiques.
«C’est la poursuite de la polarisation du département de la Justice, qui doit cesser. Si cela peut arriver à l’ex-avocat du président, cela peut arriver à n’importe quel Américain, trop c’est trop», a-t-il déclaré.