Bien que dernièrement les autorités suisses aient assoupli les mesures sanitaires, le confinement pèse toujours sur la population. Dans cette situation, la police, qui fait de plus en plus souvent face au mécontentement général, veut être mieux protégée contre le risque d’infection.
À l’occasion du 1er mai des manifestations se sont tenues dans plusieurs villes de Suisse. Dans certains cas, des rassemblements non autorisé ont demandé l’intervention de policiers. Ceux-ci ne se sentent pourtant pas assez protégés dans les conditions épidémiques actuelles.
Johanna Bundi Ryser, présidente de la Fédération Suisse des Fonctionnaires de Police (FSFP), estime que tous les agents doivent être vaccinés le plus vite possible.
«La police est obligée de faire face au mécontentement d’une partie de la population qui la regarde comme un ennemi. Il est possible que des gens puissent s’approcher des policiers, les frapper et leur cracher dessus. C’est une situation vraiment délicate», a-t-elle expliqué à la chaîne locale SRF.
Elle avoue que la situation varie en fonction des cantons:
«Dans certains cantons, tout va très bien. La police y est vraiment vaccinée. Dans d’autres cantons, cependant, ce n’est pas le cas. Et nous aimerions voir qu’après les agents de santé les policiers soient aussi vaccinées».