Le maire de Valence dénonce une explosion de violence dans les villes de taille modeste, après une fusillade entre bandes rivales sur sa commune.
Alors qu’Emmanuel Macron est passé à l’offensive sur la sécurité fin avril, souhaitant notamment la création d’une réserve de 30.000 hommes dans la police, les faits de violences se multiplient dans la banlieue de Valence, dans le département de la Drôme.
Après une fusillade entre bandes dans la nuit du 30 avril au 1er mai, le maire Nicolas Daragon (LR) a tiré la sonnette d’alarme sur Sud Radio. L’élu s’inquiète d’une montée de l’insécurité sur tout le territoire, y compris dans des villes d’ampleur moyenne, jusque-là épargnées par ce phénomène.
«C’est en train de gangréner toute la France […]. Avant, ce type d’événements ne se produisaient que dans les grandes banlieues des grandes métropoles. Aujourd’hui, on en retrouve dans les villes de toutes tailles. Valence, c’est 65.000 habitants», a ainsi déclaré Nicolas Daragon sur Sud Radio.
[#SudRadio] @NDaragon, maire LR de Valence après une #fusillade entre bandes rivales de jeunes qui terrorisent les riverains
🗣️"Je lance un cri d'alarme. On est en situation d'urgence dans nos #quartiers. C'est en train de gangréner toute la France" pic.twitter.com/jmCBIBNSps
— Sud Radio (@SudRadio) May 3, 2021
L’élu a souligné qu’il ne comptait pas «déserter le terrain», mais a précisé que les efforts des collectivités devaient être appuyés par l’État, en matière de sécurité. L’édile a ajouté que la solution pour les villes de taille modeste comme Valence résidait dans une présence policière constante, pour «apaiser définitivement le quartier».