Le président sortant de la région Paca, Renaud Muselier, qui a accepté de fusionner sa liste avec celle de LREM pour les régionales, a expliqué vouloir travailler avec tout le monde, qu’ils soient de gauche ou de droite, indique Nice-Matin. LR, qui ne le soutient plus, envisage de présenter une nouvelle liste.
Au lendemain de l’annonce de Jean Castex du retrait de la liste La République en Marche (LREM) de Sophie Cluzel au profit de celle de Renaud Muselier (Les Républicains), président sortant de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), ce dernier s’est rendu à Tende, dans les Alpes-Maritimes, à l’occasion du retour du train dans la vallée de la Roya, dévastée par la tempête Alex. Mais le sujet a rapidement tourné autour de cette nouvelle polémique, souligne Nice-Matin.
« Y’a pas de droite, y’a pas de gauche. En fait, j’en ai rien à foutre… Je suis de droite, et alors ? Je suis fréquentable ou pas ?! »@RenaudMuselier se lâche. La guerre chez #LR s’invite au sommet pour le retour du train dans la haute Roya. pic.twitter.com/WtujHVVv9j
— Christophe Cirone (@Cirone06) May 3, 2021
«Y’a pas de droite, y’a pas de gauche. En fait, j’en ai rien à foutre… Je suis de droite, et alors? Je suis fréquentable ou pas?», a-t-il lâché face à des élus locaux.
Renaud Muselier, ayant perdu l’investiture du camp LR sur décision du président du parti Christian Jacob, affirme désormais vouloir «travailler avec des gens qui sont honnêtes, qui ont une vision».
L’homme politique a même réagi à la pique d’Éric Ciotti, conseiller départemental LR des Alpes-Maritimes, lequel avait évoqué un «coup de poignard dans le dos». «Je ne sais pas où il est, il devrait être là aujourd’hui. […] Ceux qui aiment les gens, ceux qui aiment leurs vallées, ils sont là. Ça c’est la vraie vie politique», a-t-il taclé, le maire de Nice Christian Estrosi à ses côtés.