Les Français ne sont pas suffisamment préparés en cas d’accident nucléaire, estime l’Anccli, organisme chargé d’informer la population sur les activités nucléaires. Les personnes habitant à moins de 20 kilomètres d’une centrale n’ont pas reçu leurs comprimés d’iode en 2020, et les exercices d’évacuation n’ont pas eu lieu, déplore un rapport.
Alors que l’Hexagone est l’un des pays les plus nucléarisés au monde, les Français ne sont pas bien préparés au risque d’accident et il est urgent de réviser cela. Tel est la conclusion d’un récent rapport de l’Association nationale des comités et commissions locales d’information (Anccli), qui informe sur les activités nucléaires.
L’@anccli s’alarme du manque de préparation des Français en cas d’#accident #nucléaire pic.twitter.com/nYYd0N3KOW
— ANCCLI (@anccli) May 4, 2021
L’association a émis un cri d’alarme, en publiant, ce 4 mai, un rapport qui pointe les défaillances du plan d’urgence nucléaire et en tenant par ailleurs une conférence de presse dont des extraits ont été publiés en temps réel sur son compte Twitter.
Elle rappelle notamment «l’importance de jouer et rejouer la mise à l’abri et l’évacuation lors des exercices de crise».
L’Etat doit intégrer les #CLI et les #maires dans la préparation à la gestion du risque #nucléaire : cela concerne aussi les exercices de crise !
— ANCCLI (@anccli) May 4, 2021
Et «pense qu’il faut tirer les leçons de la crise sanitaire du Covid-19 pour anticiper la protection des populations en cas d’accident nucléaire».
«Il y a une non-préparation des Français à une crise nucléaire majeure», a dénoncé ce mardi au micro d’Europe 1 Jean-Claude Lalonde, président de l’Anccli. Et de rappeler que chaque Français habitait à moins de 200 kilomètres d’une centrale.