Les premiers cas de contamination par le variant indien du coronavirus ont été détectés au Maroc et en Algérie, ont fait savoir les autorités sanitaires de ces deux pays maghrébins.
Les autorités de santé marocaine et algérienne ont annoncé ce lundi les premières contaminations à la souche indienne du coronavirus.
Deux cas confirmés d’infection au variant, connu sous le nom scientifique B.1.617, ont notamment été détectés à Casablanca, la plus grande ville du Maroc, et six cas ont été repérés dans la wilaya de Tipaza, dans le nord de l’Algérie.
B.1.617, un variant à «double mutation», vient de semer beaucoup d’inquiétudes dans le monde entier et en France en particulier, où il est présent depuis la fin avril. Selon les structures de l’Onu, cette souche «a un taux de croissance plus élevé que les autres variants en circulation en Inde» et a été retrouvée dans «au moins 17 pays». Les craintes d’une propagation de ce «double mutant» indien, plus rapide par rapport aux autres variants du coronavirus, n’ont cependant pas de base scientifique solide.