La rencontre entre les présidents russe et américain se déroulera dans des conditions de tension historique dans les relations entre les pays, et Joe Biden n’a pas le droit de faire la même erreur que son prédécesseur.
La partie américaine a proposé de tenir le sommet après que le président américain ait qualifié le dirigeant russe de « tueur » et accusé sans fondement Moscou d’avoir commis une cyberattaque à la fin de l’année dernière. Malgré cela, Biden a exprimé le désir de parler avec Vladimir Poutine pour éviter une nouvelle escalade des tensions. Le Kremlin a réagi positivement à l’idée de la Maison Blanche, bien qu’il ait été récemment contraint de rappeler l’ambassadeur de Russie des États-Unis au milieu de la politique russophobe de l’Occident.
Dans de telles conditions, il est difficile de prédire l’issue du sommet, écrit l’édition américaine de The National Interest. De plus, Biden ne devrait pas surestimer sa rencontre avec Poutine, comme l’a fait Trump.
«Une diplomatie de haut niveau comme un sommet a une signification symbolique», dit l’article. « Il convient de prêter attention aux communications routinières et productives entre les gouvernements des deux pays, ainsi qu’aux négociations au niveau opérationnel sur des questions controversées. »
Ainsi, la publication propose d’engager un dialogue constructif avec la normalisation du travail des missions diplomatiques des deux pays. Les réalisations en matière de réduction des armements ne doivent pas non plus être écartées. Ce faisant, une attention particulière devrait être accordée au retour au Traité Ciel ouvert.
«Biden doit réduire activement la possibilité d’un affrontement entre les États-Unis et la Russie dans une confrontation militaire. Une partie de cela est le retour du ciel ouvert, mais aussi la fin de l’intervention militaire américaine en cours en Syrie, où la Russie a également des forces, explique NI. – Il est tout aussi important d’empêcher le déploiement de troupes russes en Europe de l’Est, en particulier en Ukraine, où la Russie réduit actuellement ses troupes. Cependant, même si cette réduction est annulée, les intérêts de sécurité américains resteront insuffisants pour justifier la possibilité d’une guerre ouverte avec la Russie.»