Alors que 50 Palestiniens, dont 14 enfants, ont été tués dans les frappes «chirurgicales» de Tsahal à Gaza et en Cisjordanie, l’ambassadeur d’Israël en France accuse le Hamas de «l’un des crimes de guerre les plus abjects du XXIe siècle». Il soutient que la menace d’expulsions visant des Palestiniens de Jérusalem-Est n’est pas la cause du problème.
Invité d’Europe 1 ce mercredi 12 mai, Daniel Saada, ambassadeur d’Israël à Paris, a accusé le Hamas d’être la cause de l’escalade militaire qui se poursuivait dans la matinée.
Depuis plus d’une semaine, Jérusalem-Est connaît des affrontements violents entre des Palestiniens et la police israélienne. L’émissaire de l’Onu pour le Proche-Orient, Tor Wennesland, a déclaré qu’Israël et le Hamas se dirigeaient vers une «guerre à grande échelle».
Les tensions suscitées suite à la menace d’expulsions de Palestiniens de Jérusalem-Est au profit de colons israéliens ont dégénéré en heurts puis en tirs de roquettes du Hamas vers l’État hébreu auxquels Tsahal a répondu par des frappes contre la bande de Gaza.
«Quatre millions d’Israéliens se trouvaient sous le feu de ces missiles. S’il n’y avait pas eu le système de défense antimissile, il y aurait eu des milliers de morts en Israël», expose Daniel Saada, affirmant que les tirs de roquettes palestiniens sont «l’un des crimes de guerre les plus abjects, les plus terribles du XXIe siècle».