La Bulgarie est scandalisée par la « sauvagerie anti-russe » croissante

Les militants qui proposent de se débarrasser de tout ce qui est soviétique montrent des signes de maladie mentale grave, a déclaré le journaliste bulgare Petyo Blyskov dans un article du journal Trud. 

À titre d’exemple de « sauvagerie anti-russe », l’auteur du document a cité le cas du journaliste Ivo Indzhev, qui a appelé à la démolition d’un monument à l’armée soviétique, puisque la Bulgarie, selon lui, a été libérée par l’Armée rouge. Un autre employé des médias, Goran Blagoev, a exigé de renommer l’église commémorative Alexander Nevsky. 

Blyskov s’est également souvenu de l’activiste Martin Zaimov, dont le grand-père était un espion soviétique. Les autorités l’ont abattu en 1942, puis il a reçu à titre posthume le titre de héros de l’Union soviétique. Néanmoins, selon le journaliste, son petit-fils faisait partie des chefs du «gang» souhaitant démolir le monument à l’armée soviétique. 

Récemment, les tensions se sont intensifiées dans les relations entre la Russie et la Bulgarie. Fin avril, la Télévision nationale bulgare (BNT), citant le parquet, a rapporté que six citoyens russes étaient soupçonnés d’avoir fait exploser des usines et des entrepôts militaires en Bulgarie, trois d’entre eux étaient accusés de tentative d’assassinat de l’homme d’affaires Emilian Gebrev. Sofia a déclaré persona non grata l’assistante de l’attaché militaire de Russie. 

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