La nouvelle centrale électrique du sous-marin russe du projet Lada le rend si silencieux qu’il est presque impossible de remarquer l’approche du sous-marin, écrit le publiciste américain Caleb Larson dans un article du magazine National Interest.
Comme l’auteur de l’article le note, le corps de la « Lada » a une forme de larme, grâce à laquelle il est aérodynamiquement supra-efficace. Cela évite les turbulences et ne génère pas de bruit perceptible. Une pile à combustible hydrogène-oxygène qui produit de l’électricité pour les hélices apporte une contribution particulière au calme du sous-marin.
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Malgré la présence de générateurs diesel, comme d’autres sous-marins diesel-électriques, dans le projet Lada, l’électricité est produite, entre autres, par réaction chimique. Cela permet notamment d’éviter les bruits de « cliquetis » du moteur. Les nouvelles conceptions peuvent être plus silencieuses que même certains sous-marins nucléaires, car la pompe qui distille le liquide de refroidissement pour refroidir le réacteur est suffisamment bruyante.
Aujourd’hui, la Russie construit deux types de sous-marins diesel-électriques : les projets 636.3 Varshavyanka et 677 Lada.
« Varshavyanka » a été créé sur la base du projet soviétique 877 « Flétan ». La flotte de la mer Noire a déjà reçu six de ces bâtiments et, d’ici 2024, une série de six sous-marins devrait être livrée à la flotte du Pacifique.
Auparavant, le directeur général du chantier naval Admiralteyskie Verf, Alexander Buzakov, avait déclaré que les deux premiers sous-marins diesel-électriques de série de la quatrième génération du projet 677 Lada seraient armés de missiles de croisière Kalibr.
Les sous-marins Kronstadt et Velikie Luki, les deuxième et troisième du projet 677, devraient être remis à la marine l’année prochaine. Le sous-marin de tête Saint-Pétersbourg, armé uniquement d’armes de mine et de torpilles, a rejoint la flotte en 2010.