Inattendue et controversée, cette décision du Quai d’Orsay révélée par le journal Le Monde vendredi 14 mai. La France va accorder l’asile à près d’une centaine d’Afghans ayant travaillé en Afghanistan pour des ONG ou institutions françaises. Geste humanitaire sur le papier, mais qui provoque des interrogations au sujet de la stratégie française dans ce pays.
Surprise à tous les étages : d’abord, la France fait cavalier seul. Ni ses partenaires européens ni les autorités afghanes n’ont été prévenus de cette opération qui concerne plus de 600 personnes, les employés afghans des structures françaises installées en Afghanistan, mais aussi leurs familles.
Le Quai d’Orsay s’occupe de tout, des visas, des billets d’avion, de l’hébergement et des demandes d’asile. Généreux, mais étonnant quand on sait à quel point les anciens interprètes afghans de l’armée française ont dû se battre pour obtenir leur rapatriement.