Les retards de livraison persistants et le scepticisme de la population vis-à-vis du produit d’AstraZeneca ont poussé l’Autriche à suspendre son utilisation à partir de début juin. Le Danemark et la Norvège ont déjà pris des décisions similaires.
L’Autriche va cesser d’utiliser le vaccin d’AstraZeneca, évoquant les problèmes de livraison et sa mauvaise réputation, après des décisions similaires de la Norvège et du Danemark qui avaient, eux, justifié leur choix par les risques rares mais graves de complications.
«Nous continuerons probablement à administrer de premières doses jusqu’à début juin, puis c’est tout. […] AstraZeneca sera abandonné», a déclaré le ministre de la Santé Wolfgang Mückstein, dans une émission télévisée le 17 mai sur la chaîne Puls 24.
Outre les retards de livraison persistants, qui ont déclenché l’ouverture par la Commission européenne d’une procédure judiciaire contre le laboratoire suédo-britannique, le ministre a mis en avant les réticences dans la population à cause de très rares cas de thromboses que le vaccin peut provoquer.
A ce sujet, ce médecin de profession a estimé qu’il s’agissait d’un «vaccin sûr offrant une protection élevée», en accord avec l’avis de l’Agence européenne des médicaments (EMA) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui jugent ses bénéfices supérieurs aux risques.