Alors que les cas de violence contre les forces sont revenues au premier plan depuis le meurtre d’un policier et d’un agent administratif, une étude du CEVIPOF rendue publique par France Inter montre que le RN recueille de plus en plus d’intentions de vote chez les policiers.
Une récente étude effectuée par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) laisse constater que le nombre de policiers séduits par l’intention de voter pour le Rassemblement national (RN) est en hausse.
Si en 2017 le nombre de policiers et militaires se disant prêts à voter pour la candidate de ce parti – alors encore appelé Front national – au second tour de la présidentielle, était à 57%, actuellement, leur nombre aurait augmenté à 60%.
Qui plus est, au sein des policiers actifs, ce chiffre arrive, à en juger par les résultats de l’étude repris par France Inter, à 74%.
La cause? Le ras-le-bol des agents, selon Cyril Hemardinquer, délégué départemental du RN dans le Loiret. Il explique à France Inter que dès qu’il y a une décision impopulaire la population s’en prend à la police.
«Au bout d’un moment, le policier, il en a un peu marre et se tourne vers un politique qui est prêt à prendre en compte sa détresse sur le plan humain, matériel et financier». Il n’exclut pas que si un autre parti politique faisait écho à ces problèmes, il aurait attiré ces intentions de vote.