La Licra et la mosquée de Paris ont signé une convention permettant aux victimes de «racisme antimusulman» de se tourner gratuitement vers l’aide juridique de la Licra. Les deux organisations annoncent la création d’un groupe de travail conjoint.
La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) et la grande mosquée de Paris ont signé le 19 mai une convention de partenariat permettant aux victimes de «racisme anti-musulman» de se tourner gratuitement vers l’aide juridique de la Licra. Cette convention prévoit également des «actions de sensibilisation et d’information» en direction «des publics jeunes» et «des écoles», selon l’AFP qui cite le recteur de la mosquée de Paris Chems-Eddine Hafiz.
Un groupe de travail conjoint sera formé et permettra d’élaborer des «analyses communes sur des problématiques actuelles liées au racisme anti-musulman et à la laïcité, de l’universalisme et des valeurs républicaines», soulignent les deux organisations dans un communiqué, faisant le constat que «le racisme anti-musulman est de plus en plus prégnant et se manifeste visiblement dans la société».
Depuis quelques années, la Licra observe notamment que «parmi l’ensemble des faits de racisme ou de discrimination dont [elle] a connaissance via son formulaire de signalement en ligne ou par téléphone, les signalements d’actes anti-musulmans (actes à caractère raciste et discriminations) arrivent en tête».