Enquête ouverte à Chypre après la mort d’une Britannique vaccinée avec AstraZeneca

Une britannique de 39 ans est décédée après un «épisode thrombotique grave» alors qu’elle avait reçu une première dose du vaccin d’AstraZeneca contre le Covid-19. Une enquête a été ouverte par les autorités de l’île.

Une enquête a été ouverte à Chypre après le décès d’une ressortissante britannique de 39 ans, victime d’un «épisode thrombotique grave» après avoir reçu une première dose du vaccin d’AstraZeneca contre le coronavirus, a rapporté le 24 mai l’agence chypriote CNA.

La victime, dont l’identité n’a pas été révélée, avait été hospitalisée dans une unité de soins intensifs de l’hôpital général de Nicosie après avoir souffert de symptômes liés à la formation d’un caillot sanguin, quelques jours après la première injection du vaccin Vaxzevria, du laboratoire suédo-britannique AstraZeneca, le 6 mai, à Paphos.

Les autorités chypriotes ont ouvert une enquête pour déterminer si «l’incident thrombotique grave» dont elle est décédée était lié à sa vaccination. L’Agence européenne des médicaments (EMA) va également mener sa propre enquête, a précisé Charalambos Charilaou, porte-parole de l’organisation chypriote des services de santé.

Quatre enquêtes en cours à Chypre concernant les vaccins

Au total, les autorités de l’île enquêtent actuellement sur quatre cas de caillots sanguins, trois chez des patients ayant reçu une première injection du vaccin d’AstraZeneca et un de Pfizer.

AstraZeneca est au cœur de la campagne de vaccination à Chypre, un pays membre de l’Union européenne qui ne pose à ce jour aucune restriction à son utilisation. De nombreuses personnes tentent toutefois d’obtenir un autre vaccin lors de la prise de rendez-vous en ligne.

Près de 49% de la population chypriote adulte a déjà reçu une première dose et 21% est complètement vaccinée, alors que l’île méditerranéenne de moins d’un million d’habitants a enregistré officiellement 71 911 contaminations et 354 morts depuis mars 2020.

S’agissant des vaccins autorisés dans l’UE (AstraZeneca, Johnson & Johnson, Moderna et BioNTech-Pfizer), l’EMA souligne que les avantages sont plus importants que les risques. Pourtant, s’agissant d’AstraZeneca, plusieurs pays européens ont restreint ou abandonné son utilisation en raison d’effets secondaires rares mais graves.

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