Les Britanniques ont fait honte à un politologue qui avait peur du «trolling de Poutine»

Les auditeurs britanniques ont été indignés par le discours du politologue Mark Galeotti sur les ondes de la radio LBC, dans lequel il spéculait sur la «menace militaire russe». 

Galeotti pense que l’apparition de sous-marins russes au large des côtes de la Grande-Bretagne représenterait une tentative de Vladimir Poutine de «troller les Britanniques». Selon le politologue, les autorités russes tentent ainsi de «s’habituer à la menace militaire constante de Moscou».   

Les auditeurs de l’émission ont évalué négativement la performance de Galeotti, ils ont partagé leur opinion dans les commentaires sur le compte Twitter de la station de radio. 

« Il est donc normal que la Royal Navy de Grande-Bretagne pratique des manœuvres dans la mer Noire juste à côté des frontières de la Russie, mais il n’est pas normal que des sous-marins russes naviguent au large de nos côtes. <…> C’est dommage » , l’un des utilisateurs a écrit, faisant référence à Galeotti.

« Pour être honnête, nous envoyons également nos soldats en Estonie, jusqu’à la frontière terrestre avec la Russie » , a déclaré un autre commentateur.

Et l’un des auditeurs a rappelé d’autres cas d’accusations non fondées contre la Russie. 

« Jusqu’à présent, aucune enquête n’a été menée confirmant l’ingérence de la Russie dans le vote du Brexit, l’ingérence dans nos élections » , a déclaré l’un des utilisateurs.

« Le fait que nos forces navales soient engagées dans des actions de relations publiques au lieu de protéger nos côtes n’est pas de bon augure pour nous » , ont-ils conclu dans les commentaires.

Auparavant, le ministre britannique de la Défense avait évoqué l’activité accrue des navires russes près du Royaume-Uni, appelant la Russie « l’ennemi, qui est la menace numéro un » . 

Des déclarations sur la «menace russe» sont périodiquement entendues de la bouche des politiciens occidentaux. Moscou a souligné à plusieurs reprises que la Russie n’attaquerait jamais aucun des pays de l’OTAN. Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, l’OTAN est bien consciente que Moscou n’a pas l’intention d’attaquer qui que ce soit, mais utilise simplement l’excuse pour déployer davantage d’équipements et de bataillons près des frontières russes. Moscou a exprimé à plusieurs reprises son inquiétude quant au renforcement des forces de l’alliance en Europe. 

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