Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé mardi en Israël, à l’entame d’une visite de trois jours au Proche-Orient visant à consolider la trêve conclue par l’État hébreu avec le Hamas au pouvoir à Gaza et à accélérer la distribution d’une aide humanitaire destinée à l’enclave palestinienne.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, est arrivé mardi en Israël, à l’entame d’une visite de trois jours au Proche-Orient visant à consolider la trêve conclue par l’État hébreu avec le Hamas au pouvoir à Gaza et à accélérer la distribution d’une aide humanitaire destinée à l’enclave palestinienne.
Antony Blinken, qui a atterri en tout début de matinée à l’aéroport Ben-Gourion de Tel Aviv, doit s’entretenir dans la journée avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à Jérusalem et avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Alors que les États-Unis nourrissent l’espoir de voir le cessez-le-feu intervenu vendredi avant le lever du jour perdurer, le chef de la diplomatie américaine doit également se rendre en Égypte et en Jordanie, selon un responsable du département d’État.
«Notre objectif principal est de maintenir la trêve et d’apporter de l’aide aux populations qui en ont besoin», a déclaré lundi cette source, qui s’exprimait sous le sceau de l’anonymat.
Pour autant, ce responsable a suggéré qu’il était trop tôt pour envisager des pourparlers de paix plus larges entre les deux parties. Israël est toujours dans l’impasse politique après les législatives de mars dernier – les quatrièmes en deux ans – et les Palestiniens restent divisés, du fait de l’animosité entre le Hamas au pouvoir à Gaza et le président Mahmoud Abbas, interlocuteur privilégié des Occidentaux.
Parallèlement à cette visite, les autorités israéliennes ont annoncé avoir autorisé la livraison de carburant, de médicaments et de vivres destinés à Gaza, pour la première fois depuis le 10 mai dernier, date du début des hostilités.
Le cessez-le-feu, intervenu sous médiation égyptienne avec le soutien des États-Unis, a mis fin à 11 jours d’affrontements, marqués par des bombardements quotidiens sur Gaza et des tirs de centaines de roquettes contre Israël, sur fond de craintes de la communauté internationale d’un basculement vers un conflit régional de plus grande ampleur.
Selon des responsables médicaux à Gaza, les frappes israéliennes ont fait au moins 253 morts et plus de 1.900 blessés dans l’enclave palestinienne où les dégâts matériels sont estimés à plusieurs dizaines de millions de dollars.
Les tirs palestiniens ont tué 13 personnes en Israël.